Sur Terre, les déserts occupent environ 30 % des terres émergées. Il en existe sur tous les continents, mais plus particulièrement en Afrique. Pour être considérée comme désertique, une région doit recevoir moins de 250 millimètres de pluie par année. En plus de la rareté des précipitations, les déserts sont généralement caractérisés par des chaleurs intenses (souvent 40 °C le jour) et des vents forts. Ces facteurs favorisent l’évaporation qui contribue à l’aridité des sols.
Malgré son manque d’humidité et sa chaleur presque insupportable, le désert est l’habitat d’un grand nombre d’espèces vivantes. Les végétaux ont développé des astuces pour survivre dans ce milieu hostile. Certaines espèces résistent à la sécheresse en retenant la moindre goutte d’eau dans leurs racines, leurs feuilles, leur tronc ou leurs branches. D’autres espèces préfèrent plutôt attendre les courtes périodes de pluie pour se manifester. Elles n’ont alors que quelques jours pour germer, fleurir et se reproduire. Une fois la sécheresse revenue, les graines sont assez résistantes pour survivre jusqu’à la prochaine pluie.
Le désert abrite également une grande variété d’espèces animales. Toutes se sont adaptées d’une façon ou d’une autre à l’environnement chaud et sec. Pour éviter les pertes d’eau inutiles, l’urine de certains mammifères est 20 fois plus concentrée en minéraux que leur sang ! Les oiseaux et les reptiles, quant à eux, n’urinent tout simplement pas. Pour économiser l’eau, les déchets azotés sont éliminés de façon solide, sous forme d’acide urique dans leurs excréments. La plupart des insectes survivent grâce à leur peau épaisse et cireuse qui limite l’évaporation. Enfin, plusieurs animaux comme les araignées, les scorpions et les lézards se protègent de la chaleur sous la végétation, à l’ombre des pierres ou dans le sable.
On assiste présentement à un phénomène de désertification. Des régions autrefois relativement humides commencent à souffrir de sécheresse. Ce phénomène est principalement dû à l’action de l’homme. En effet, la mauvaise gestion des terres cultivées entraîne la dégradation des sols. L’utilisation irrationnelle de l’eau en agriculture, par exemple, augmente leur salinité. Espérons seulement que l’on puisse régler le problème avant que la Terre devienne un immense désert.