Le son est une onde, c’est-à-dire une vague. Pour se propager, il lui faut un milieu physique, c’est pour cette raison qu’il n’y a aucun son dans le vide de l’espace (contrairement à ce qu’on voit dans les films de science-fiction !)
Si le milieu de propagation du son est l’air, la vitesse de l’onde (de la vague) est d’environ 340 mètres par seconde (m/s). Mais cette vitesse dépend de la température : à -10 °C, le son voyage à 325 m/s, alors qu’à 30 °C, il file à 349 m/s. Et lorsque la pression atmosphérique diminue, c’est-à-dire lorsque l’air est moins dense, la vitesse du son diminue aussi.
Lorsque le son voyage dans un liquide, donc un milieu de propagation encore plus dense, sa vitesse augmente de beaucoup. Dans l’eau, par exemple, les baleines peuvent communiquer par son à la vitesse de 1480 m/s ! C’est quatre fois plus rapide que dans l’air.
Dans les solides, c’est encore plus vite. Si tu cognes une tige d’acier, l’onde sonore s’y propage à 5600 m/s.
L’électricité est un phénomène complètement différent. Ce n’est pas une onde mais le déplacement de charges électriques, habituellement des électrons. Dans un fil de cuivre, qui est un excellent conducteur, les électrons filent à seulement quelques centièmes de millimètre par seconde, selon l’intensité du courant. C’est très lent. Mais dans ce cas, comment se fait-il que la lumière s’allume si rapidement lorsqu’on active un interrupteur, alors que l’ampoule se trouve à plusieurs mètres ? C’est que l’électricité voyage toujours dans des circuits, c’est-à-dire des boucles fermées. Un peu comme une corde à linge accrochée à ses deux poulies, dès que tu bouges une section du fil, c’est toute la boucle qui se déplace. Même si le mouvement est lent, il est pratiquement instantané et se produit dans toute la boucle en même temps.