Les secousses désagréables que tu subis parfois en attrapant une poignée de porte ou en serrant la main d’un ami sont dues à ce qu’on appelle l’électricité statique. Cette électricité s’accumule régulièrement dans ton corps quand tu portes des vêtements en matière synthétique ou que tu marches sur la moquette. Lorsque tu te frottes à ces matières, des électrons qui appartenaient aux vêtements ou au tapis sont transférés vers la semelle de tes chaussures. Ton corps devient plus riche en électrons, on dit alors qu’il est chargé négativement.
Pendant ce temps-là, la moquette ou le vêtement qui a cédé ses électrons se charge positivement. Ton corps demeure chargé électriquement jusqu’au moment où il trouve l’occasion de se décharger de ces électrons. Cette occasion peut être la rencontre avec un ami ou ton désir d’ouvrir une porte… Tu ressens un choc en touchant ces autres « milieux ». Cette petite décharge électrique correspond au passage d’électrons du milieu chargé négativement à celui chargé positivement.
Tu as remarqué qu’en hiver, ces chocs électriques sont plus nombreux et intenses qu’en été. C’est que l’été, l’air est humide et l’électricité y circule plus facilement. Les décharges se produisent donc rapidement, même lorsqu’il y a très peu d’électrons d’accumulés. Ces décharges sont si subtiles que tu ne les sens pas. L’hiver par contre, l’air sec est un meilleur isolant. Une grande quantité d’électrons doit s’accumuler pour franchir cette barrière, ce qui produit un final une décharge plus forte ! Celle-là, tu la sens !