Les aurores polaires fascinent – et parfois terrifient – les humains depuis des milliers d’années. Anciennement considérées comme un phénomène surnaturel, elles proviennent de l’interaction entre des particules provenant du Soleil et les molécules de gaz de l’atmosphère.
À proximité de la Terre, des particules énergétiques en provenance du Soleil se déplacent en suivant les lignes du champ magnétique terrestre, ce qui les attire vers les pôles. Ce vent solaire entre parfois en collision avec les molécules gazeuses de l’atmosphère. Du choc de cette rencontre résulte l’émission de photons (des particules de lumière). Le ciel s’illumine alors de traînées, de draperies et d’autres voiles lumineux, parfois multicolores.
Dans l’hémisphère nord, les meilleurs endroits pour contempler ce spectacle sont situés en Alaska, dans l’Est du Canada, en Islande et au nord de la Scandinavie. La période d’observation s’étend d’octobre à mars lorsque la nuit est bien noire et le ciel découvert.
Il y a aussi des aurores dans l’hémisphère sud, près de l’autre pôle. On les appelle aurores australes.