Nos yeux sont des organes précieux ! Ils nous permettent de recevoir de multiples informations et d’appréhender le monde qui nous entoure. Ils sont aussi les miroirs du corps, car un dysfonctionnement permet de détecter des maladies comme le diabète, le lupus ou la sclérose en plaques ! Chaque jour, ils sont exposés à bien des agressions : poussières, lumière du soleil, écrans… Il faut donc en prendre soin. C’est l’optométriste qui veille à la santé de nos yeux. Il corrige les déficiences visuelles, détecte les pathologies oculaires, nous renseigne sur l’hygiène et les mesures préventives contre les affections.
- Entrevue
- Journée type
- Études et emplois
Rachel Turcotte, optométriste
Rachel est optométriste depuis 2008. Elle partage son temps entre la Lunetterie Pilotte Nantais, Le Lunetier et la lunetterie La Vue à Montréal.
Pourquoi as-tu choisi de pratiquer ce métier ?
Le milieu de la santé m’a toujours attiré. J’étais intéressée par les professions de médecin, de pharmacien… d’un autre côté, j’aimais moins le milieu hospitalier. L’optométrie me permettait cette relation privilégiée avec le patient tout en ayant une qualité de vie agréable.
Quelle est la différence entre un optométriste et un ophtalmologiste ?
L’ophtalmologiste travaille principalement en milieu hospitalier et réalise des opérations de l’œil. L’optométriste réalise des examens de la vue, prescrit des lunettes, traite les infections mineures comme les conjonctivites et dépiste certaines maladies. Nos métiers sont très complémentaires et nous travaillons en étroite collaboration.
Qu’apprécies-tu le plus dans ton métier ?
C’est de rendre la vie de mes patients meilleure en réglant leur problème de santé visuelle. Ça me rend vraiment heureuse.
Qu’aimes-tu le moins ?
Lorsqu’on travaille avec le public, peu importe que l’on soit malade ou fatigué, il faut offrir la meilleure expérience aux patients. Il faut se doter d’une carapace et ce n’est pas toujours facile. C’est un domaine où il y a de la concurrence, si le client n’est pas satisfait il a juste à traverser la rue pour aller dans une autre lunetterie.
Quelle clientèle reçois-tu habituellement ?
Mes clients ont de 0 à 99 ans ! J’aime cette variété, cela rend mon travail plus diversifié et plus agréable.
Quels types de pathologies rencontres-tu le plus souvent ?
Chez les jeunes enfants, je surveille surtout le strabisme (les yeux qui louchent) et la vision. À l’âge scolaire, je collabore beaucoup avec les enseignants et les psychoéducateurs qui me réfèrent les enfants pour s’assurer que leur trouble d’apprentissage n’est pas dû à une mauvaise vue. Les personnes âgées consultent pour des pathologies liées à l’âge comme la cataracte, le glaucome, ou la dégénérescence maculaire.
T’occupes-tu des urgences ?
Cela arrive, mais pendant les heures d’ouverture de la Lunetterie. Une conjonctivite peut attendre le lendemain matin pour être traitée. S’il s’agit s’il s’agit d’un problème urgent, il est toujours possible d’aller à l’hôpital.
Une anecdote dans ta carrière ?
Un jour, un homme est venu consulter, car il voyait moins bien depuis quelques semaines. Les tests visuels étaient légèrement anormaux, mais j’ai également remarqué un petit défaut dans son champ visuel qui m’a mis la puce à l’oreille. J’ai insisté pour effectuer d’autres tests, il avait la rétine décollée et il ne s’en était même pas rendu compte. Il a été opéré le soir même !
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ton métier ?
Les deux qualités indispensables à mes yeux sont l’empathie et la communication. Il faut être aussi capable de vulgariser, être patient, avoir une bonne capacité d’analyse.
Comment prendre bien soin de nos yeux ?
De façon générale, il faut se protéger des rayons du soleil. Beaucoup d’études montrent aussi un impact des écrans sur la vue, notamment la myopie, la sécheresse des yeux et la fatigue visuelle. Les enfants d’âge préscolaire tout particulièrement, ne devraient pas rester plus d’une heure devant un écran, prendre des pauses, et s’en éloigner le plus possible.
Rachel est optométriste depuis 2008. Elle partage son temps entre la Lunetterie Pilotte Nantais, Le Lunetier et la lunetterie La Vue à Montréal.
Pourquoi as-tu choisi de pratiquer ce métier ?
Le milieu de la santé m’a toujours attiré. J’étais intéressée par les professions de médecin, de pharmacien… d’un autre côté, j’aimais moins le milieu hospitalier. L’optométrie me permettait cette relation privilégiée avec le patient tout en ayant une qualité de vie agréable.
Quelle est la différence entre un optométriste et un ophtalmologiste ?
L’ophtalmologiste travaille principalement en milieu hospitalier et réalise des opérations de l’œil. L’optométriste réalise des examens de la vue, prescrit des lunettes, traite les infections mineures comme les conjonctivites et dépiste certaines maladies. Nos métiers sont très complémentaires et nous travaillons en étroite collaboration.
Qu’apprécies-tu le plus dans ton métier ?
C’est de rendre la vie de mes patients meilleure en réglant leur problème de santé visuelle. Ça me rend vraiment heureuse.
Qu’aimes-tu le moins ?
Lorsqu’on travaille avec le public, peu importe que l’on soit malade ou fatigué, il faut offrir la meilleure expérience aux patients. Il faut se doter d’une carapace et ce n’est pas toujours facile. C’est un domaine où il y a de la concurrence, si le client n’est pas satisfait il a juste à traverser la rue pour aller dans une autre lunetterie.
Quelle clientèle reçois-tu habituellement ?
Mes clients ont de 0 à 99 ans ! J’aime cette variété, cela rend mon travail plus diversifié et plus agréable.
Quels types de pathologies rencontres-tu le plus souvent ?
Chez les jeunes enfants, je surveille surtout le strabisme (les yeux qui louchent) et la vision. À l’âge scolaire, je collabore beaucoup avec les enseignants et les psychoéducateurs qui me réfèrent les enfants pour s’assurer que leur trouble d’apprentissage n’est pas dû à une mauvaise vue. Les personnes âgées consultent pour des pathologies liées à l’âge comme la cataracte, le glaucome, ou la dégénérescence maculaire.
T’occupes-tu des urgences ?
Cela arrive, mais pendant les heures d’ouverture de la Lunetterie. Une conjonctivite peut attendre le lendemain matin pour être traitée. S’il s’agit s’il s’agit d’un problème urgent, il est toujours possible d’aller à l’hôpital.
Une anecdote dans ta carrière ?
Un jour, un homme est venu consulter, car il voyait moins bien depuis quelques semaines. Les tests visuels étaient légèrement anormaux, mais j’ai également remarqué un petit défaut dans son champ visuel qui m’a mis la puce à l’oreille. J’ai insisté pour effectuer d’autres tests, il avait la rétine décollée et il ne s’en était même pas rendu compte. Il a été opéré le soir même !
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ton métier ?
Les deux qualités indispensables à mes yeux sont l’empathie et la communication. Il faut être aussi capable de vulgariser, être patient, avoir une bonne capacité d’analyse.
Comment prendre bien soin de nos yeux ?
De façon générale, il faut se protéger des rayons du soleil. Beaucoup d’études montrent aussi un impact des écrans sur la vue, notamment la myopie, la sécheresse des yeux et la fatigue visuelle. Les enfants d’âge préscolaire tout particulièrement, ne devraient pas rester plus d’une heure devant un écran, prendre des pauses, et s’en éloigner le plus possible.
Une journée dans la vie de Rachel
Rachel commence généralement à l’heure d’ouverture de la lunetterie, à 9 h 30. Elle prend les messages des ophtalmologistes avec lesquelles elle collabore et rappelle des patients au besoin. L’optométriste prend aussi connaissance de la planification de la journée et des dossiers des patients qu’elle va recevoir. Avec une consultation aux 30 minutes, elle rencontrera une quinzaine de personnes.
Le premier patient arrive. L’adolescent, accompagné de ses parents, se plaint de ne pas bien voir en classe. La famille est accueillie par l’assistante qui s’occupe de réaliser les prétests : test du champ visuel, test de la vision pour avoir une première idée de la prescription de lunettes. Elle peut également vérifier si nécessaire la courbure de la cornée et prendre des photos de la rétine. Les résultats sont consignés dans le dossier du patient. Rachel prend alors le relais et commence l’examen de la vue. Elle observe toutes les structures de son œil au microscope. Elle équipe ensuite l’adolescent de grosses lunettes, le visiomètre, et lui demande de lire les lettres projetées au mur. La spécialiste prend quelques minutes pour compléter le dossier et dirige l’adolescent vers l’opticien pour qu’il choisisse des lunettes.
Au cours de sa journée, Rachel rencontre des situations très différentes. Une personne âgée souffre de cataracte, une opacification de l’intérieur de son œil, qui l’empêche de voir correctement. Elle contacte alors un collègue ophtalmologiste qui s’occupera de la chirurgie. La patiente suivante souffre de diabète, une maladie qui peut engendrer plusieurs problèmes visuels. Elle est envoyée par son médecin de famille qui veut s’assurer que tout est correct.
Vers 17 heures l’optométriste finit de rédiger quelques rapports à destination des médecins de famille ou des ophtalmologues, faxe des ordonnances aux pharmacies et la salle pour que tout soit opérationnel pour le lendemain.
Rachel commence généralement à l’heure d’ouverture de la lunetterie, à 9 h 30. Elle prend les messages des ophtalmologistes avec lesquelles elle collabore et rappelle des patients au besoin. L’optométriste prend aussi connaissance de la planification de la journée et des dossiers des patients qu’elle va recevoir. Avec une consultation aux 30 minutes, elle rencontrera une quinzaine de personnes.
Le premier patient arrive. L’adolescent, accompagné de ses parents, se plaint de ne pas bien voir en classe. La famille est accueillie par l’assistante qui s’occupe de réaliser les prétests : test du champ visuel, test de la vision pour avoir une première idée de la prescription de lunettes. Elle peut également vérifier si nécessaire la courbure de la cornée et prendre des photos de la rétine. Les résultats sont consignés dans le dossier du patient. Rachel prend alors le relais et commence l’examen de la vue. Elle observe toutes les structures de son œil au microscope. Elle équipe ensuite l’adolescent de grosses lunettes, le visiomètre, et lui demande de lire les lettres projetées au mur. La spécialiste prend quelques minutes pour compléter le dossier et dirige l’adolescent vers l’opticien pour qu’il choisisse des lunettes.
Au cours de sa journée, Rachel rencontre des situations très différentes. Une personne âgée souffre de cataracte, une opacification de l’intérieur de son œil, qui l’empêche de voir correctement. Elle contacte alors un collègue ophtalmologiste qui s’occupera de la chirurgie. La patiente suivante souffre de diabète, une maladie qui peut engendrer plusieurs problèmes visuels. Elle est envoyée par son médecin de famille qui veut s’assurer que tout est correct.
Vers 17 heures l’optométriste finit de rédiger quelques rapports à destination des médecins de famille ou des ophtalmologues, faxe des ordonnances aux pharmacies et la salle pour que tout soit opérationnel pour le lendemain.
Sur les bancs d’école…
Après avoir obtenu un DEC en science de la nature profil sciences pures au Cégep de Victoriaville Rachel a réalisé un doctorat professionnel à l’Université de Montréal.
Au cégep :
Pour devenir optométriste, une forme de niveau doctorat de 1er cycle est nécessaire. Pour cela, il faut avoir obtenu un des DEC suivants :
– DEC en Sciences de la nature et avoir réussi les cours de chimie et de biologie
– DEC ou l’équivalent et avoir réussi les cours de mathématiques, physique, chimie, biologie ou deux cours de Biologie humaine.
Les candidats présélectionnés seront invités à se présenter à une entrevue.
Il est parfois possible de réaliser une technique en optique (orthèses visuelles) puis reprendre des études en optométrie.
À l’université :
Au Québec, seule l’Université de Montréal offre une formation de doctorat de premier cycle en optométrie (cinq années) qui mène au diplôme de docteur(e) en optométrie
Et après ?
L’optométriste peut travailler à son compte, dans des lunetteries, des cliniques médicales, des cliniques d’optométrie ou des centres locaux de services communautaires (CLSC).
Après avoir obtenu un DEC en science de la nature profil sciences pures au Cégep de Victoriaville Rachel a réalisé un doctorat professionnel à l’Université de Montréal.
Au cégep :
Pour devenir optométriste, une forme de niveau doctorat de 1er cycle est nécessaire. Pour cela, il faut avoir obtenu un des DEC suivants :
– DEC en Sciences de la nature et avoir réussi les cours de chimie et de biologie
– DEC ou l’équivalent et avoir réussi les cours de mathématiques, physique, chimie, biologie ou deux cours de Biologie humaine.
Les candidats présélectionnés seront invités à se présenter à une entrevue.
Il est parfois possible de réaliser une technique en optique (orthèses visuelles) puis reprendre des études en optométrie.
À l’université :
Au Québec, seule l’Université de Montréal offre une formation de doctorat de premier cycle en optométrie (cinq années) qui mène au diplôme de docteur(e) en optométrie
Et après ?
L’optométriste peut travailler à son compte, dans des lunetteries, des cliniques médicales, des cliniques d’optométrie ou des centres locaux de services communautaires (CLSC).
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