Une voiture, ça roule vite et ça fait beaucoup de bruit. Penchons-nous un peu sur ce que nos bolides ont dans le ventre : leur moteur « quatre temps ». Pourquoi « quatre temps » ? Tout simplement parce que son cycle complet se déroule en quatre étapes.
Dans un moteur, on trouve un certain nombre de cylindres. Un petit moteur de tondeuse n’en a qu’un alors qu’un moteur de Formule 1 peut en avoir douze ou plus. Chaque cylindre est équipé : d’une soupape d’admission pour que l’essence et l’air puissent y entrer, d’un piston, lui-même attaché à une bielle, d’une bougie d’allumage et d’une soupape d’évacuation. En gros, ces cinq pièces sont « l’âme » du moteur (drôle d’âme, quand même…)
Au début du cycle, un peu d’essence vaporisée et d’air entrent dans le cylindre par la soupape d’admission. Le piston s’abaisse pour laisser entrer ce mélange. La soupape se referme puis le piston remonte en comprimant le mélange gazeux qui se trouve à l’intérieur du cylindre. Il se produit un échauffement, puis la bougie d’allumage produit une étincelle qui entraine une explosion. Le gaz s’enflamme… mais pas de panique ! Tout reste sous contrôle.
L’explosion repousse le piston vers le bas. Quand le piston arrive en fin de descente, la soupape d’évacuation s’ouvre pour laisser s’échapper les gaz brûlés. Et on revient au début du cycle : la valve d’évacuation se ferme, celle d’admission s’ouvre, et un peu d’essence entre à nouveau dans le cylindre.
À chaque fois que le piston se lève puis s’abaisse, la bielle fait tourner un vilebrequin, et le mouvement d’aller-retour vertical des pistons est transformé en un mouvement rotatif qui entraîne les roues de la voiture. Ça roule…
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