Il faut réaliser que notre calendrier n’est qu’un calendrier parmi d’autres. D’autres civilisations utilisent des repères différents pour mesurer le temps. Les Égyptiens, par exemple, recommençaient à 0 chaque fois qu’ils avaient un nouveau roi ! Les musulmans, eux, sont bien plus « jeunes » que nous : leur calendrier commence en 622 après J.-C. Il y a aussi un calendrier français qui a été instauré après la révolution. Selon lui, nous ne sommes qu’au 3e siècle !
Avant de connaître Jésus-Christ (J.-C.), les Romains comptaient les années à partir de la fondation de la ville de Rome, en 753 avant J.-C. Les années avaient dix mois et commençaient le premier mars. Le mois de septembre était donc le 7e mois de l’année (il y a le mot sept dans septembre…).
Les années ne duraient que 355 jours. On prenait forcément de l’avance : alors qu’il restait 10 jours à la Terre pour finir son tour du Soleil, les Romains avaient déjà fêté le jour de l’an ! Pour se remettre en phase avec lui, ils ajoutaient quelques jours au calendrier tous les deux ans, entre le 23 et le 24 février.
Afin de régler ce problème pour de bon, Jules César a ajouté 90 jours au calendrier. L’an 46 avant J.-C. a compté 445 jours ! C’est aussi lui qui a introduit les années bissextiles, qui comptent 366 jours.
Beaucoup plus tard, en 532 après J.-C., un moine du nom de Denys le Petit a calculé que le Christ devait être né en 753 après la fondation de Rome. On a donc remis le compteur à 0 à partir de là. Euh… pas vraiment à 0, parce que les Romains ne connaissaient pas ce chiffre ! Notre calendrier a donc commencé en l’an 1.