La distinction entre vitesse et accélération peut paraître subtile au premier coup d’œil, pourtant, elle est considérable. La vitesse est le rapport entre une distance et le temps que l’on met à la parcourir. Par exemple, une voiture qui parcourt 50 kilomètres en une heure roule à une vitesse moyenne de 50 kilomètres à l’heure (50 km/h).
L’accélération désigne la variation de la vitesse en un temps donné. Si notre voiture passe d’une vitesse de 50 km/h à une vitesse de 70 km/h dans une période d’une minute, on dit alors qu’elle subit une accélération de 20 km/h par minute (20 km/h/min). L’accélération peut être positive (la vitesse augmente), négative (la vitesse diminue) ou nulle (la vitesse reste constante).
Dans une automobile, on ressent facilement les accélérations. Quand la vitesse augmente rapidement, on sent une force qui nous tire vers l’arrière. Cette force est due à l’inertie de notre corps, c’est-à-dire sa tendance à conserver sa vitesse initiale. Quand la voiture ralentit brusquement, on se sent au contraire projeté vers l’avant : notre corps avait acquis la vitesse de la voiture et il a alors tendance à la maintenir – encore l’inertie !
Un phénomène semblable se produit dans les virages. On sent que notre corps est « attiré » vers l’extérieur. La force centrifuge est la principale responsable : tous les corps qui tournent autour d’un point ont tendance à s’éloigner de ce point. Mais elle est due elle aussi à l’inertie de ton corps qui, une fois lancé, tend à continuer son déplacement dans la même direction alors que la voiture modifie sa trajectoire. Comme la force centrifuge augmente avec la vitesse, il vaut peut-être mieux ralentir dans les virages. Même les meilleurs pilotes de course le savent !